56°C, c’est le chiffre qu’indiquait mon thermomètre resté sur la table de semis dans la serre à plants à 13h30. Autant vous dire que sous tunnel, les légumes ne poussent pas, les tomates ne mûrissent pas, tout ce petit monde tente seulement de survivre. Pendant ce temps, réfugiée derrière mes volets, je prépare mon départ de l’espace-test vers mon lieu d’installation, toujours en Maine-et-Loire, à Longué-Jumelles. Une année de pré-installation avec formations et stage, travail sur mon projet, construction du réseau, grâce au stage paysan créatif de la CIAP 49.
Sur mon terrain, arrosages, récoltes et désherbages lorsque le temps permet (ces jours-ci, tôt le matin et tard le soir). Cela me laisse du temps pour gérer les travaux de notre future maison et commencer à contacter des personnes qui pourront m’aider à Longué : lieu de stage, recherche de tunnels etc. Cartons et déménagement (de la maison et du terrain !) nous attendent à la fin de l’été. Bref, de quoi s’occuper et c’est tant mieux.
Pour vendre mes légumes durant l’été, je propose toujours mes paniers à la commande avec plusieurs livraisons possibles dont le camping de Durtal où j’ai mis une affichette. Bide pour l’instant. Il y a également la Biocoop de la Flèche à qui je vais livrer cette semaine, tomates, concombres et tomates cerise.
Dans la rubrique petits tracas du maraîcher, je fais face à la nécrose apicale appelée aussi « cul noir » : un problème d’assimilation du calcium par la plante et sans doute de régularité de l’arrosage. Ce sont mes andines cornues et coeur de boeuf les plus touchées.
Bonne semaine,
Fleur
28 juillet 2016 at 10 h 00 min
juillet très chaud après un trimestre de pluie sans interruption! comment fait-on pour produire quand même des légumes qui aient du goût?
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31 juillet 2016 at 14 h 27 min
Bonne question… Il est certain que la serre permet de recréer un micro-climat avec un maximum de chaleur et de lumière et un contrôle de l’irrigation. Et bien que j’ai entendu dire que les tomates extérieures sont meilleures, le tunnel permet de leur donner ce dont elles ont besoin en doses respectables. Cela n’empêche pas (et même les favorise) les coups de soleil par journées très chaudes (il faudrait blanchir les plastiques pour l’éviter) ni certaines maladies et ravageurs (mildiou sur les tomates, acariens sur les aubergines…). Le choix des variétés rentre aussi en jeu : par leur culture et leur bagage génétique, les fausses tomates anciennes des supermarchés sont à l’image de notre société sous ses pires aspects, obèses et insipides.
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